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Astérale, producteur d'efficacité. Huiles essentielles de haute qualité artisanale.
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Améliore-t-on la qualité des huiles essentielles en les laissant « mûrir » ?

novembre 2024

L'oxydation des huiles essentielles

Laisser « mûrir » les huiles essentielles avant commercialisation est une pratique mise en avant comme un argument qualité. Elle consiste à laisser les bidons d’huiles essentielles ouverts pendant plusieurs mois en contact avec l’air ambiant, en contact avec l’oxygène de l’air. Il s’agit donc de laisser oxyder les huiles essentielles. 
 
Ce processus d’oxydation peut-il améliorer la qualité thérapeutique des huiles essentielles ? L’oxydation permet-elle à une huile essentielle de « mûrir », « d’atteindre son plein développement » ? 
 
Une des recommandations de base de la bonne conservation des huiles essentielles est d’éviter le contact avec l’air pour limiter l’oxydation qui dégrade les qualités olfactives et thérapeutiques des huiles essentielles. Vous l’avez certainement constaté en laissant un fond d’huile essentielle dans un flacon pendant une longue période : l’huile essentielle s’épaissie, perd de l’intensité olfactive, développe parfois des arômes désagréables et il est recommandé de ne pas l’employer.
 
Les phénomènes d’oxydation des huiles essentielles sont décrits. Ils conduisent notamment à la formation de molécules non naturellement présentes dans la plante par exemple des peroxydes, des hydroperoxydes. Nous pouvons qualifier de délétère la présence de ces molécules. Éviter l’oxydation doit donc être un critère de qualité.
 
Quelle est donc l’origine de cette incohérence entre une pratique que l’on peut qualifier de « traditionnelle » et la rationalité de la connaissance chimique ? Le choix de la « maturation » est justifié par l’amélioration des qualités olfactives de l’huile essentielle. Un point de vue qui appréhende l’huile essentielle comme un parfum en cherchant la formation d’arômes secondaires, non naturels. Cette pratique doit nous interroger sur la définition même de la qualité d’une huile essentielle dans le domaine de l’aromathérapie.
 
Dans un objectif de naturalité, d’efficacité et de tolérance, les huiles essentielles doivent-être les plus présentatives de la composition originelle de l’essence dans le végétal. La distillation et les conditions de conservation doivent permettre de révéler ce qu’est la plante dans son terroir spécifique. Nous ne devons pas « fabriquer » des huiles essentielles pour répondre aux exigences olfactives et normalisées du marché mais se fixer, en tant que producteur, des objectifs d’authenticité.
 
La question de la qualité de la distillation peut rapidement être évoquée dans ce sujet, nous reviendrons dans les prochaines publications sur ce procédé d’extraction. Il est connu qu’à la sortie de certains alambics en inox l’odeur de l’huile essentielle n’est pas bien « formée » et nécessite plusieurs semaines de repos. Nos alambics 600 litres modèle Astérale ne présentent pas cet inconvénient et ne nécessite ni repos ni « maturation ».
 
L’objectif d’Astérale est de vous proposer des extraits thérapeutiques efficaces et authentiques. Nous veillons donc à protéger nos différentes productions dont nos huiles essentielles de l’oxydation. Elles sont stockées en bouteille en verre de 1 litre à l’abri de la lumière en minimisant le volume d’air. Lorsque nous entamons une bouteille sans la vider entièrement nous réduisons le volume d’air et réalisons un inertage à l’azote, une méthode contre l’oxydation naturelle.

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