"Conifère amélioré". Voies respiratoires basses, oxygénation, balsamique. Complémentaire de l'Hélichryse femelle et mâle. Soins de la peau, démangeaisons. Anti-inflammatoire.
Application cutanée en dilution dans une huile végétale
Extrait de "Aromathérapie Phénoménologique, le Guide pratique" Simon Lemesle. Psiadia altissima (DC.) Drake, Dingadingana Distillation à la vapeur d’eau des parties aériennes
Grand arbuste de la famille des Astéracées commun dans les Hautes Terres de Madagascar. Les jeunes pousses et les fleurs présentent une sécrétion collante. L’arôme de l’huile essentielle de Iary évoque celui de certains conifères tout exprimant une dimension plus chaude, plus humide et une complexité aromatique plus aboutie. En première impression, l’action respiratoire peut aussi être comparée, mais une investigation plus précise révèle une identité bien distincte. Utilisée en application cutanée sur la poitrine ou en inhalation, l’huile essentielle de Iary engendre une respiration ample et profonde. Le rythme respiratoire semble plus posé comme apaisé. La sensation d’oxygénation est à la fois intense et contrôlée. Aux propriétés pulmonaires et expectorantes typiques des conifères s’ajoutent ici une action régénérante, revitalisante, réparatrice, d’une grande subtilité et d’une extrême douceur. Ainsi le Iary convient aux terrains respiratoires affaiblis, aux asthmatiques, aux enfants notamment en cas d’affections des voies respiratoires basses. Elle est complémentaire des huiles essentielles d’Hélichryse femelle ou mâle en massage. Cette douceur se manifeste aussi dans la tolérance cutanée : une application en large onction ne provoque généralement aucune réaction et la peau semble même s’adoucir, s’assouplir. L’huile essentielle de Iary s’utilise d’ailleurs pour calmer les démangeaisons, apaiser le psoriasis, en association avec le macérat essentiel de Centella. Son action révulsive peut être mise à profit dans le cadre de massages anti-inflammatoires pour les articulations douloureuses. En olfaction le Iary agit sur le rythme, sur la perception du temps. Cette plante semble liée au passage, aux transitions, au franchissement. Elle invite à la réflexion sur le quotidien, accompagne les prises de décisions et assiste les bouleversements de la vie.
Extrait du livret "Aromathérapie phénoménologique ®, Le Guide pratique, Huiles essentielles et eaux florales de Madagascar" auteur Simon Lemesle. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Contact de l’auteur : lemeslesimon@gmail.com
La fleurLe Iary s'identifie aisément par sa floraison jaune qui s'oberve en saison sèche. Arbuste endémique de Madagascar, il porte le nom vernaculaire de Dingadingana qui signifie "action d'enjamber, de sauter par dessus un obstacle". Photo Astérale, Simon Lemesle Les feuillesLes feuilles sont lancéolées, souples, brillantes et collantes portées par un pétiole court, rougeâtre. Photo Astérale, Simon Lemesle Le terroirLe Iary est une plante pionnière, elle forme des "savoka", une végétation arbustive qui se développe après la dégradation de la forêt, visible en arrière plan sur cette photo. Photo Astérale, Simon Lemesle |